Deux artistes scotcheurs brillants

L’art polarisant est-il le seul à utiliser du scotch et de la lumière?

C’est la question que je me suis posée cette semaine (en vous préparant d’autres surprises pour les jours à venir…), et suite à quelques recherches, je suis tombée sur quelques pépites que vous avez déjà probablement vu passer sur le net :

Un artiste scotchant

Premièrement l’artiste Max Zorn, qui a conquis un grands nombres de fans sur la toile tant sa production est aussi prolifique qu’étonnante : il utilise en effet la transparence du scotch d’emballage (le marron) découpé au scalpel pour créer des dégradés subtiles sur des surfaces vitrées, où ses tableaux qui revisitent l’Amérique nostalgique des années 50-60.

Tout a commencé lorsqu’il s’est mis à « pirater » des lampadaires publiques en y accolant ses créations éclairées de l’intérieur. Grâce à Youtube, c’est devenu un projet global décliné de plein de manières différentes : tableaux, déco de vitrine, streetart, détournement de mobilier urbain comme les abris-bus JC Decaux…

Tiens, j’ai déjà vu ça quelque part…

Ouvrir le projet au public

« Il était naturel d’impliquer le public dans le projet. Au départ, j’avais demandé à mes amis d’accrocher certains de mes autocollants lors de leurs voyages. C’était génial de voir des photos de mon art sur des lieux aléatoires et d’entendre les histoires sur les tentatives plus ou moins réussies de les coller.
Cela m’a conduit à l’idée d’ouvrir le projet au public. Fondamentalement, tout le monde pouvait demander un autocollant sur mon site et si l’endroit était assez cool, j’ai envoyé des petites œuvres gratuitement. Depuis, le projet a pris de l’ampleur à l’échelle mondiale et des centaines de petites œuvres d’art ont été exposées sur les réverbères du monde entier. En voici quelques-unes sur mon instagram. »

Le dingo du scotch

Autre Dingo du scotch, c’est l’artiste Johan Rijpma qui en explore la partie cinétique :

N’avez-vous jamais retrouvé votre rouleau de scotch pendu au bord de votre bureau et entièrement déroulé jusqu’au sol, alors que vous l’aviez consciencieusement accroché la veille pour en retrouver l’amorce plus facilement?

C’est de cette expérience anodine qu’est parti l’artiste néerlandais pour en concevoir une structure mouvante, dansante et élastique, filmée en timelapse sous un plateau de verre en plein jour.

Des images aussi intéressantes que la bande son, écoutez bien :

Ce plasticien, né en 1984, est basé à Utrecht, aux Pays-Bas. Dans son travail, il crée des créations expérimentales et ludiques avec des sujets souvent simples de son environnement quotidien. Dans ses procédures systématiques et analytiques, il réfléchit sur la relation entre son propre contrôle présumé et l’imprévisibilité de la vie quotidienne. La vidéo, l’animation et la photographie sont principalement les moyens par lesquels il crée et capture des processus inhabituels, apparemment simples mais souvent méticuleux. Johan a étudié la technologie de l’image et des médias à l’École des arts d’Utrecht et son travail a reçu de nombreuses récompenses et est projeté et exposé à l’internationale.

Nouveaux ateliers d’art polarisant

Quant à moi, j’offre de nouveaux ateliers d’art polarisant les 24, 25 et 26 octobre pendant les vacances scolaires.

Plus de renseignements ici.

Il en est prévu d’autres les 2 et 3 décembre prochains.

Pour ceux qui connaissent la technique, n’hésitez pas à m’envoyer vos créations ! je les publierai avec plaisir sur le net !

A bientôt

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