Boule de Noël en lightpainting

le

Dans un précédent article, je vous avais fait découvrir le travail de Jadikan, un lightpainteur qui a su donné d’autres dimensions au lightpainting. Cela vous a probablement donné envie de vous lancer mais sans savoir par quoi commencer et surtout, sans passer mille ans à s’entraîner avant d’obtenir un résultat qui ait de la gueule.

Voici alors une astuce toute simple pour réaliser votre premier lightpainting : la boule de Noël ! idéal pour animer les soirées de fêtes en familles, quand les enfants s’impatientent durant les repas interminables 😉

Il vous suffit pour cela :
d’un appareil photo (idéalement un réflex, mais l’important est qu’il ait une option « pose longue »)

  • d’un trépied
  • d’un déclencheur externe (si vous avez un réflex mais ce n’est pas obligatoire)
  • d’un cierge magique (bâtonnet gris qui fait des étincelles sur les gâteaux d’anniversaire)
  • d’une tenue foncée (mais ce n’est pas toujours obligatoire)

A vous de jouer :

Ce qui va faire 80% de la qualité de votre lightpainting, c’est le choix du décor : l’idéal, c’est en pleine nature, avec de la profondeur, des éléments variés dans le paysage qui vont interagirent avec votre lumière, et – cerise sur le gâteau – un cours d’eau ou une flaque pour pouvoir créer des reflets.

Démarrez votre lightpainting, environ une demi-heure après le coucher du soleil : l’ « heure bleue » est le meilleur moment pour avoir une couleur de ciel magnifique. Commencez par choisir le cadre, sans oublier de faire la mise-au-point et la balance des blancs (par défaut, vous pouvez vous mettre en mode lumière du jour – symbole du soleil –  pour que la lumière du cierge magique soit assez « chaude »).
Faîtes les réglages de votre appareil photo : choisissez une fermeture assez importante car (entre F11 et F18) car la lumière du cierge magique est assez intense.

Si vous n’avez pas de déclencheur externe, régler le temps de pose à 2 ou 3 minutes (2 minutes pour les premières photos, et 3 minutes pour les dernières car plus le temps passe et plus il fait sombre).

Vous êtes prêts?
C’est parti ! Déclenchez !

Allez vous positionner au dessus du cours d’eau (sans vous aider d’une source lumineuse ! autrement vous allez parasiter votre cliché). Tournez le dos à l’objectif le temps d’allumer le cierge magique. Lorsqu’il est allumé, pivotez lentement sur-vous même en actionnant le bras de haut en bas, plusieurs fois de suite.
Poursuivez les rotations tant que le cierge magique n’est pas éteint.
Une fois éteint, revenez stopper votre appareil photo s’il est en mode B (en prenant garde à ne pas tomber dans le noir).

Et voilà !

La photo est trop foncée?
Recommencez en ouvrant davantage le diaphragme (F10 à F5)
La photo est trop claire?
Recommencez en fermant davantage (F20) ou en vous positionnant plus rapidement à votre place.

Vous pouvez bien entendu agrémenter votre cliché en ajoutant d’autres sources lumineuses dans le décor : comme par exemple des petites bougies chauffe-plat, cachées dans les rochers pour faire ressortir les pierres du torrent, comme ici :

Remarquez que dans ce deuxième exemple, j’ai effectué le cliché plus tard dans la nuit ; c’est pourquoi on ne bénéficie plus de l’heure bleue qui permet d’éclairer un peu le ciel.

Vous trouverez d’autres exemples de lightpainting qui peuvent vous inspirer sur cette page.

Et maintenant à vous de jouer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *